Lucie Amar Avocate

Qui suis-je ?

Lucie Amar, je suis avocate indépendante à Marseille. J’ai développé mes compétences tant en droit pénal qu’en droit des personnes et des familles, domaines très complémentaires. Cette pluridisciplinarité me permet d’ancrer ma pratique dans des enjeux sociétaux plus vastes, et ainsi de joindre mon métier à mes valeurs. Laissez-moi vous en dire un peu plus sur mon parcours !

Avocate : une évidence

amar lucie avocate
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Devenir avocate s’inscrit dans la suite logique de mon parcours et de mes valeurs. Adolescente, j’ai été bénévole dans des associations venant en aide aux personnes âgées, en situation de handicap ou démunies. Cela m’a donné envie d’exercer un métier social. 

J’ai fait mes études de droit à Paris I Panthéon-Sorbonne. Je me suis rapidement passionnée pour le droit pénal, sans doute parce que l’humain est au cœur de cette discipline. J’ai alors commencé à envisager une carrière judiciaire. 

Au cours de mon cursus, j’ai été prise en stage dans le cabinet d’avocat de Maître Emmanuel Pire, Secrétaire de la Conférence de Paris en 2014. Ce dernier m’a permis de découvrir le métier d’avocate, notamment la gestion des rapports avec la clientèle et la construction des argumentaires juridiques, et de m’engager dans cette voie.

Mon parcours

Mon expérience universitaire

J’ai entrepris un Master II Droit pénal et sciences criminelles en Europe en alternance, toujours à la Sorbonne. Mon apprentissage de la défense pénale s’est donc poursuivi entre les cours et le travail au cabinet de Maître Emmanuel Pire.

J’ai rédigé un mémoire de fin d’études s’intitulant L’objectif de resocialisation de la peine : quelle efficience ?. Dans le cadre de mes recherches, j’ai effectué plusieurs visites en prison et mené des entretiens avec des condamnés. Ce travail a aiguisé mon esprit critique envers l’univers carcéral et les moyens mis en œuvre pour la réinsertion. 

J’ai ensuite complété ma formation par deux diplômes universitaires dispensés par Paris II Panthéon-Assas : l’un en sciences criminelles et l’autre en sciences criminologiques. En parallèle, j’ai effectué un stage au sein de l’Observatoire international des prisons qui m’a permis d’approfondir mes connaissances du milieu carcéral. 

Ensuite j’ai passé l’examen d’entrée à l’École du Barreau de Paris qui prépare au métier d’avocat•e. Pendant ma formation, j’ai été stagiaire dans le Pôle d’instruction des Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens. C’est dans ces institutions que sont jugés les hauts dirigeants khmers suite au génocide des Khmers rouges. J’ai acquis en rigueur dans la rédaction des actes et renforcé mon anglais juridique.

Mon expérience en tant qu’avocate

Après avoir prêté serment, j’ai exercé en défense pénale au sein du cabinet de Maître Pierre-Ann LAUGERY, avocat au Barreau de Nanterre et ancien Bâtonnier. Ces trois années m’ont permis de mieux comprendre les rouages de la justice pénale et d’aiguiser mes stratégies de défense. J’ai eu la chance de plaider de nombreuses fois devant la Cour d’assises et de travailler mon éloquence.

En parallèle de cette activité, j’ai travaillé à mi-temps pour Maître Rachel Piralian, avocate en droit de la famille et en matière d’assistance éducative. J’ai ainsi découvert un domaine qui m’a également beaucoup intéressé. Cette expérience m’a permis d’ajouter de nouvelles cordes à mon arc. 

En 2021, j’ai été finaliste du concours d’éloquence du Barreau des Hauts-de-Seine. Il s’agit d’un concours ouvert aux avocats et avocates dans leurs premières années d’exercice. Un très bel exercice qui permet de perfectionner sa rhétorique ! 

En janvier 2022, je me suis installée à mon compte. En parallèle du droit pénal, j’ai développé mes compétences en droit des familles et des personnes mineures. Ces trois disciplines sont complémentaires. Un dossier d’inceste ou de violences intrafamiliales, par exemple, touche à la fois au pénal pour obtenir des poursuites et aux droits des familles et des mineurs pour déterminer la résidence de l’enfant en fonction du danger.

Mon engagement militant

J’ai progressivement intégré mon engagement et mes valeurs à mon activité. Aujourd’hui, j’assure des permanences pour l’association Droit pluriel, dont la vocation est de rendre la justice accessible aux personnes en situation de handicap. 

J’ai également adhéré au Syndicat des avocats et avocates de France qui milite pour une justice plus démocratique, de qualité égale pour tous et toutes, garante des droits et libertés individuelles et proche des citoyens et citoyennes. Les actions collectives ainsi que nos riches échanges ont renforcé l’envie de nourrir mon activité de mes propres convictions.

Dans mon cabinet, cet engagement prend la forme d’un accompagnement spécifique concernant : 

  • les violences faites aux femmes et aux enfants
  • les problématiques autour de l’inceste et des violences intrafamiliales,
  • toutes les formes de parentalité non hétéronormées (homoparentalité, transparentalité, coparentalité),
  • les démarches de changement de genre à l’état civil.

Afin d’assurer une meilleure prise en charge des victimes, j’ai suivi les enseignements dispensés dans le cadre du Diplôme universitaire sur les violences faites aux femmes de l’Université Paris VIII. Cela m’a permis de renforcer mes connaissances, que ce soit :  

  • sur les spécificités du processus d’installation et de continuum des violences
  • sur la prise en charge adaptée des femmes victimes de violences,
  • sur l’impact psychologique que subissent la victime et l’enfant victime ou covictime
  • sur la stratégie à mettre en place afin de défendre aux mieux les intérêts des victimes au pénal, en droit des familles et des mineurs.

Mon métier en trois mots

Humain

Être avocate, c’est avant tout écouter et respecter la personne que l’on accompagne. C’est porter sa parole sans qu’elle se sente infériorisée, et lui donner les outils pour se défendre. C’est remettre de l’humain dans un système judiciaire qui peut être ressenti comme dur et froid.

Combat

Être avocate, c’est un combat permanent mené pour les autres. Il faut de la ténacité et de la persévérance.

Stimulant

Être avocate, c’est construire un argumentaire juridique adapté à des situations qui peuvent s’inscrire dans des problématiques de société. Voilà pourquoi mon métier me passionne tant !